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Voyage – découverte : Une jeune Francilienne lauréate des Premiers Pas de l’Aventure 2014

 Voyage – découverte
Une jeune Francilienne lauréate des Premiers Pas de l’Aventure 2014

IMG 8695 CopierCamille Szklorz, 29 ans, a été récompensée ce week-end, lors de la 13ème édition du Grand Bivouac à Albertville,  pour son « Cyberconte à l’Africaine ». Ou comment on se raccroche à la Toile…avec des bouts de ficelle.

Et si les  « nouvelles technologies de l’information et de la communication », les si fameuses NTIC, étaient d’abord, dans une bonne partie du monde, une affaire de…bidouille ? A Dakar, on fabrique une imprimante 3D avec des matériaux de récupération de la grande décharge. En Mauritanie, c’est par le téléphone qu’on s’échange et commercialise les données, photos, vidéos. Et  en Guinée, c’est en construisant des centaines de petites cabanes publiques pourvues d’un groupe électrogène qu’on permet à la population de recharger son mobile : en parcourant l’Afrique du Maroc à la Côte d’Ivoire pour comprendre comment on se débrouille avec la modernité…quand on n’y est pas vraiment convié,  Camille Szklorz a sans doute réalisé l’un des voyages de découverte les plus étonnants de ces dernières années.  Présenté le week-end dernier et pour la première fois au public lors de la 13ème édition du Grand Bivouac d’Albertville (*), son récit, « Cyberconte à l’Africaine », – vidéo, diaporama, dessins et commentaires mêlés – a reçu à l’unanimité le Prix des Premiers Pas de l’Aventure décerné, à l’occasion du festival, par un jury présidé par la réalisatrice Véronique Lapied.

« J’ai toujours été fasciné par la capacité de tout un chacun de créer à partir de rien, de la débrouille, de pratiques alternatives » raconte la jeune diplômée des Beaux Arts de Valence. A 18 ans, elle part pour l’Ecosse, l’Italie, « avec presque rien en poche ». Puis, c’est l’Afrique qui l’attire. D’octobre 2012 à septembre 2013, elle la parcourt, du Maroc à la Côte d’Ivoire. Onze mois de périple à vélo, « parce que dans un monde où tout va très vite, c’est un mode de déplacement lent, qui permet de mieux comprendre les territoires et les gens ». Elle en tire le portrait d’une Afrique inventive et accueillante, loin des caricatures ou des peurs d’aujourd’hui. Sur les dangers supposés d’un tel périple, elle témoigne : « Au final, à part une paire de chaussettes volée au Maroc, pas de casse à déclarer. Le plus dur aura été indéniablement de traverser la France : la solitude pesante, les tentatives de vol en bivouac et des villages désertés, à l’inverse d’un Sahel désertique mais habité… ». Elle dit aussi : « l’Afrique a été pour moi l’illustration même du respect de l’autre, une belle leçon de vie ».

Dans les semaines à venir, de son camp de base de Bagnolet (Seine Saint-Denis), Camille va maintenant s’attacher à « finaliser » son récit, peut-être même à travers une version éditoriale. Puis elle repartira. Le 6 novembre prochain, elle aura tout juste 29 ans.

Dossier de presse : à visionner ici

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Bruno Van Den Driessche, directeur, bruno@grandbivouac.com, 06 79 36 43 15