Archives de catégorie : Livres

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Actualités littéraires

Le Verdier d'Europe, par Malay Phcar/M7France

Campagnes françaises, un tiers des oiseaux ont disparu

Oiseaux du jardin,mésange charbonnière par M7France.fr

En 15 ans, un tiers des oiseaux ont disparu des campagnes françaises.
D’après deux études du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui se sont intéressés aux suivi des oiseaux, un phénomène très inquiétant de « disparition massive », « proche de la catastrophe écologique.
L’intensification de l’agriculture, la disparition des prairies, l’utilisation de pesticides…
Et la nouvelle politique agricole européenne pour protéger les sols : imposant un couvert végétale hiver, plus de labour, plus de chaume.

Campagnes françaises, un tiers des oiseaux ont disparu.

 

LIVRE – Olivier Weber, l’enchantement du monde

Le Prix du Livre Européen et Méditerranéen 2017
est attribué à : Olivier Weber

pour son  roman L’Enchantement du monde (Ed. Flammarion).

Commission Européenne de Paris, hier, Olivier WEBER a reçu son Prix du Livre Européen et Méditerranéen 2017

 Jean-Claude AUGE,délégué général et Olivier WEBER

Les membres du jury sont : Odile Cazenave, professeur de la littérature à la Boston University ; Sheena Chraïbi, veuve de l’écrivain  Driss Chrïbi ; Leïla Monnier, secrétaire générale des journées du livre européen et méditerranéen et écrivain ;  Florence Raut, directrice de la librairie La Libreria ; Jean-Claude Augé, délégué général de l’association ; Yahia Belaskri, écrivain ; Philippe Le Guen, président des Les journées du livre européen et méditerranéen  et directeur de la Maison Jean Monnet.

 

Olivier Weber, l’enchantement du monde

Olivier Weber, l'enchantement du monde Olivier Weber, l'enchantement du monde

Olivier Weber l’enchantement du monde
Un roman d’aventures qui est aussi une parabole sur la tolérance et contre le fanatisme.

1479. Après la mort de sa femme, le peintre vénitien Gentile Bellini est invité à Istanbul pour réaliser le portrait du sultan Mehmet II, protecteur des croyants, Lumière du monde et vainqueur de l’Empire byzantin. Alors qu’en terre d’islam la représentation de l’homme à son image est interdite et qu’Istanbul est secouée par les réformes religieuses et les luttes de pouvoir, Bellini parviendra-t-il à peindre ce tableau inédit ?

Un roman d’aventures qui est aussi une parabole sur la tolérance et contre le fanatisme.

Projections de Retour au Cambodge, et La Fièvre de l’Or au cinéma de l’Eden

Olivier Wber, réalisateur de Retour au Cambodge; et La Fièvre de l'Or

Projections de Retour au Cambodge, et La Fièvre de l’Or au cinéma de l’Eden le 14 novembre 2014

Films – On projette RETOUR AU CAMBODGE à l’Eden, le fameux cinéma des frères Lumière à La Ciotat, près de Marseille. C’est aussi le plus vieux cinéma au monde.
Le vendredi 14 novembre à 14 h 30

Retour au Cambodge
un film documentaire d’Olivier Weber et Bernard Crouzet,
écrit par Olivier Weber et Malay Phcar
2005 52′ – avec la participation de France 5, Voyage, France 2 et le soutien du CNC
Après vingt-cinq ans dabsence, Malay, un jeune Cambodgien qui a survécu enfant aux camps de la mort des Kmers rouges, revient dans son pays.
Il a décidé de suivre l’écrivain Olivier Weber, qui tourne un documentaire sur le Cambodge. Tous deux saventurent dans les maquis des héritiers de Pol Pot. Les Khmers rouges, dans leurs fiefs montagneux, demeurent impunis…

A 20h 30
La FIEVRE DE L’OR de Olivier Weber

Soirée spéciale Ecrivain-voyageur dans le plus vieux cinéma du monde, l’Eden des frères LumièreProjection du film La Fièvre de l’Or , Prix Terra Festival, Trophée de l’Aventure, Top Ten des meilleurs films sur l’environnement.

« Edifiant! » Studio
« Remarquable » Ciné Live
« Passionnant! » Le Figaro
« Un témoignage accablant » Le Nouvel Obs
« L’un des pires théâtres de la mondialisation » Figaroscope
« Un documentaire édifiant » Le Figaro Magazine«
«Le cycle infernal de l’or » Libération
« Un désastre humain et écologique » Challenges
« La soif de l’or dans une jungle sans lois » Le Monde
« Le mythe de la ruée vers l’or a du plomb dans l’aile » Le Point
« Le cycle du lingot avec son lot d’endettés, de prostituées, de trafiquants« Première
« Le film rappelle Blood Diamond et Le Cauchemar de Darwin » Zéro de conduite
Olivier Weber dédicacera plusieurs de ses ouvrages…

Contact :04 42 83 89 05 – 06 88 02 24 67

La FIEVRE DE L’OR

Synopsis et détails

L’Amazonie est au coeur d’une nouvelle ruée vers l’or. Pour cette course vers les pépites et les paillettes jaunes, les hommes et les femmes s’enchaînent. Et détruisent l’un des derniers paradis, le poumon de la planète, la plus vaste forêt tropicale du monde, où tout se paie désormais en or.
Un cycle du lingot s’est ainsi constitué, avec son lot d’endettés, de prostituées, de parrains, de trafiquants, que ce soit en Guyane française, au Brésil ou au Surinam. L’or a amené les maladies, le mercure, les crimes, l’alcoolisme, et a transformé les criques et les fleuves en poubelles.
Ce cycle est celui de la destruction de l’homme par l’homme. 300 tonnes d’or sortent chaque année de la forêt et 120 tonnes de mercure y entrent. Un échange inégal, trésors contre poison. Avec en toile de fond de cette catastrophe écologique le trafic d’êtres humains, d’armes et de drogues.
Au coeur de cette jungle sans frontières, le drame des Amérindiens Wayanas, côté Guyane française, pollués par le mercure nécessaire à l’or et voués à une disparition prochaine. Déjà, on constate des malformations chez les enfants, des séquelles neurologiques et des cancers chez les plus âgés. Avec le scandale du mercure, on assiste à un nouveau massacre des Indiens.
Au coeur des ténèbres, le nouvel Eldorado est ainsi devenu l’un des pires théâtres de la mondialisation.

 

Un événement exceptionnel au Salon du Livre

Un événement exceptionnel au Salon du Livre.
Des grands reporters et correspondants de guerre devenus écrivains se réunissent pour débattre sur le thème "LITTÉRATURE ET GRAND REPORTAGE ", avec:
Florence Aubenas, Jean Hatzfeld, Thierry Leclère, Jean-Paul Mari et Olivier Weber.
             Vendredi 21 mars de 17h15 à 18h15 au 
   Salon du Livre, Palais des Expositions, Porte de Versailles, stand L 37

Un événement exceptionnel au Salon du Livre.
Des grands reporters et correspondants de guerre devenus écrivains se réunissent pour débattre sur le thème « LITTÉRATURE ET GRAND REPORTAGE « , avec:
Florence Aubenas, Jean Hatzfeld, Thierry Leclère, Jean-Paul Mari et Olivier Weber.
Vendredi 21 mars de 17h15 à 18h15 au
Salon du Livre, Palais des Expositions, Porte de Versailles, stand L 37

Un Grand Bivouac…en culottes courtes

Rendez-vous du 18 au 20 octobre, à Albertville (Savoie)

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Cette année, au cœur de la ville – la Place de l’Europe – le festival a décidé de réserver un espace de plus  de 1.000 m2 d’animation, de jeu et de découverte aux voyageurs en herbe. Une « première » pour le Bivouac des mômes.

Depuis plusieurs années déjà, le Grand Bivouac ne cesse de développer son programme d’animation pour les jeunes enfants. Mais pour sa 12ème édition, c’est l’un des espaces les plus en vue de la cité olympique – la Place de l’Europe – que les organisateurs ont choisi de dédier presque entièrement aux voyageurs en culottes courtes, soit plus de 1.000 m2 pour le seul Bivouac des mômes : de la Tente du jeune explorateur où il lui sera proposé de partir « pour un quart d’heure », comme s’il y était, en Himalaya ou en Azerbaïdjan ( !) à la Malle du Voyageur de l’écrivain Jean-Yves Loude, bourrée de cartes, de contes, d’albums et d’instruments de musique, en passant par les Apprentis imprimeurs, les ateliers créatifs, la librairie Jeunesse et les jeux en bois de Festijeux, on se demande déjà qui seront les plus intrigués : les enfants…ou leur parents ?

En famille,  on aura aussi tout le loisir de découvrir, sous forme d’exposition ou en vidéo, l’ensemble des projets pédagogiques réalisés par des élèves d’Albertville et de la Savoie en lien avec l’étonnante expédition « Iceberg en famille » de Pierre Dutrievoz et ses deux fils Lorentz et Niels (dont le film, produit par MC4,
« Là où naissent les icebergs », sera projeté en avant-première, à trois reprises, durant le festival). Une opération regroupant plus d’un millier d’enfants en partenariat avec l’Education nationale et le Centre Glacialis.

Au total, sur trois jours, le Grand Bivouac 2013 proposera, avec ses  110 rendez-vous – conférences, projections, rencontres et débats, expositions, animations – un Village du voyage découverte (Salon du livre, Salon des professionnels du voyage, Géode, marché artisanal, restauration) un nouveau site d’échanges et d’exposition « Ailleurs commence ici » et le Bivouac des Mômes.

Voir le Teaser Vidéo  : http://youtu.be/WauIrvbpO6M

Réservation des conférences : Billetterie en ligne sur www.grandbivouac.com 

Découvrez le Proramme complet :
http://issuu.com/grandbivouac/docs/programme2013-ordre

 Contacts Presse:
Bruno Van den Driessche, Directeur, 06 79 36 43 15, bruno@grandbivouac.com
Fabrice Couteau, Assistant de communication, 04 79 32 48 64, fabrice@grandbivouac.com

« Pour un islam des lumières » – Colloque au SÉNAT

« Pour un islam des lumières »  

Colloque au SÉNAT

Lundi 7 Octobre 2013

de 14h30 à 17h30

A l’occasion de la sortie du livre d’Olivier Weber, La Confession de Massoud (Flammarion), des écrivains et des experts du monde arabo-musulman s’interrogent: y-a-t‘il encore une place pour un islam des Lumières aujourd’hui, en France et dans le monde?

L’islam n’a jamais été autant décrié, instrumentalisé surtout. Et pourtant l’islam de tolérance existe. Les 1,4 milliard de fidèles dans le monde souffrent du fanatisme exercé par une minorité. Ecrivains, chercheurs et cinéastes se réunissent pour expliquer en quoi l’islam est aussi une religion de la modernité, peut affirmer le choix du progrès et prôner l’égalité entre l’homme et la femme.

Programme

-14h30-14h45: ouverture, par Bariza Khiari, vice-présidente du Sénat

-14h45-15h00: Les espoirs des printemps arabes, par Gilles Kepel, professeur à Sciences Po, politologue, auteur de Passion arabe

-15H00-15h15: De quelques valeurs oubliées de l’islam, par Malek Chebel, anthropologue de l’islam contemporain et historien, auteur du Dictionnaire amoureux de l’islam

-15h15-15h30 : De quelques malentendus sur l’islam, par Tahar Ben Jelloun, écrivain franco-marocain, Prix Goncourt

-15h30-15h45: La spiritualité dans l’islam: l’exemple du soufisme et de Rûmi, par Reza, photographe, lauréat du World Press

-15h45-16h00: La place de la femme dans l’islam, par Mireille Duteil, grand reporter au Point, spécialiste du monde arabo-musulman

-16h00-16h15: Islam de tolérance et islam fondamentaliste, par Barmak Akram, cinéaste franco-afghan, auteur de L’Enfant de Kaboul

-16h15-16h30: Musulman de France, par Abdelkader Djemaï, écrivain d’origine algérienne, président du Prix Amerigo Vespucci, auteur de La Dernière Nuit de l’Emir

-16h30-16h45 : L’islam de France et des banlieues, par Nadir Ioulain, cinéaste, auteur du documentaire Français de souche

-16h45-17h00 : Pour un islam des Lumières, par Olivier Weber, écrivain et grand reporter, auteur de La Confession de Massoud
-17h00-17h30: débat avec la salle.

>Projection en exclusivité de 5 à 10 mn du dernier film de Barmak Akram, Wajma (An Afghan Love Story), primé au Festival Sundance en 2013.

Sénat, Palais du Luxembourg

Salle Monnerville 26, rue de Vaugirard – 75006 Paris

Réservation obligatoire : cajame@flammarion.fr

Ecrivains dans la guerre – Joseph Kessel – par Olivier Weber sur France Culture-Re-écouter

Joseph Kessel (1898-1979)

10.08.2013 – 12:00

29 minutes

Écrivain, grand reporter et académicien français volontaire de la guerre 14-18 dont il tire L’Equipage, premier roman sur l’aviation moderne, puis correspondant de guerre en Sibérie et en Irlande; la résistance et Londres (le magnifique et courageux roman  L’Armée des ombres, puis l’hymne Le Chant des partisans co-écrit avec son neveu Maurice Druon).

UNE ENFANCE EN ENFER Cambodge, 17 avril 1975 – 8 mars 1980

UNE ENFANCE EN ENFER Cambodge, 17 avril 1975 – 8 mars 1980
9782221103104[1]
Malay PHCAR
«J’ai écrit ce livre pour témoigner de l’horreur du régime khmer rouge en espérant que la folie des hommes ne les conduirait plus jamais à de telles extrémités.»
Le 17 avril 1975, les Khmers rouges prennent Phnom Penh et donnent l’ordre insensé d’évacuer ses trois millions d’habitants. Pour Malay Phcar, qui vivait dans la capitale cambodgienne une enfance heureuse avec ses huit frères et soeurs, commence le long exode vers la «rééducation rurale». Sur la route jonchée de cadavres qui le mène en exil avec sa famille et des centaines de milliers d’autres, il comprend mal ce qui est en train de se passer: il n’a que neuf ans. L’exode est long, épuisant. Les Phcar sont déplacés de village en village, à pieds ou dans des wagons à bestiaux. En route, ils sont séparés de la soeur aînée, la préférée de Malay. Dans le village ou la famille est finalement assignée, commence une progressive descente aux enfers. Malay découvre le manque d’hygiène, la famine, le mépris affiché des Khmers rouges pour la vie humaine ; il voit les liens sociaux se désagréger devant la misère et les morts successives. Une seule obsession chasse toutes les autres: manger pour survivre. Bientôt, la maladie et l’épuisement lui enlèvent son père et sa mère. Il est ensuite séparé de ses frères. Envoyé en camp de travail, il lutte jour après jour pour survivre à ce régime barbare. Ce que Malay ignore alors, c’est que le système, miné de l’intérieur, est en totale déliquescence. Bientôt, l’armée vietnamienne vient chasser les Khmers rouges, apportant au jeune garçon et à ses deux petits frères survivants l’espoir incrédule de la liberté.Pourtant, c’est un autre exil aveugle, dans lequel leur plus jeune frère disparaîtra, qui attend les survivants, car le pays est livré aux combats. Un exil qui continuera à mener Malay de camp en camp, vers les restes d’une famille qui le rejette, puis vers une Thaïlande qui repousse les Cambodgiens affamés. Malay réussit pourtant à entrer en Thaïlande, et là, ce sont finalement les retrouvailles avec la soeur disparue et le départ pour la France et la liberté. La fin d’une errance de quatre ans, qui aura décimé quasiment toute sa famille et fait de son enfance un enfer.
Le Cambodge face à ses démons, par Olivier Weber

Lionel Duroy reçoit le prix Joseph-Kessel pour « L’hiver des hommes »

Le prix Joseph-Kessel a été attribué à Lionel Duroy pour son roman L’hiver des hommes, paru en août 2012 chez Julliard.

Décerné par Scam, le prix Joseph-Kessel a vocation à « rendre hommage aux héritiers spirituels de Joseph Kessel« . Lionel Duroy recevra son prix ce 19 mai à 14 h à Saint-Malo, à l’occasion du festival Etonnants Voyageurs

http://www.myboox.fr/actualite/lionel-duroy-recoit-le-prix-joseph-kessel-pour-l-hiver-des-hommes-ac-23587.html

Les Impunis

LIVRE

LES IMPUNIS

A l’occasion de la sortie du nouveau livre d’Olivier Weber, rencontre à la Scam le 20 février à 19h30, avec Olivier Weber et Malay Phcar, artiste et écrivain cambodgien, survivant du génocide sous le règne de Pol Pot et des Khmers rouges (de 1975 à 1979), échappé des camps de travail, il a raconté son odyssée dans un film, Retour au Cambodge. Il vit aujourd’hui en région parisienne.Olivier Weber

9782221116630[1]

Les Khmers rouges ont régné sur le Cambodge de 1975 à 1979. À cette date, une partie d’entre eux ont dénoncé leurs chefs et négocié financièrement leur liberté. En échange de quoi, ils ont créé dans le nord du pays la « zone de Pailin », l’état de non-droit des anciens Khmers rouges ; ils n’ont jamais été jugés ni inquiétés.
Olivier Weber, non sans risques, enquête dans ce sous-royaume dirigé par d’anciens Khmers rouges et leurs complices et dont le maître est un ex-garde du corps de Pol Pot. Casinos, bordels, trafic de rubis, ils ont construit un état mafieux ou une mafia-état ou chacun sait qui sont les anciens bourreaux qui ont su se reconvertir. Comme souvent dans les zones de « post-conflit » se mêlent les victimes et ceux qui les ont traquées. Ici comme naguère, les relations humaines s’établissent dans la terreur ; ici on boit des bières entouré d’hommes qui ont broyé, torturé, enfermé leurs compatriotes avant de terroriser leur descendance.
Dans cette enclave sans frontière, les tortionnaires d’hier ont acheté la paix en installant une des chambres de compensation des mafias d’Asie. Des millions de dollars gonflent ainsi la masse des deux mille milliards de dollars illicites qui circulent chaque année dans le monde. Recyclage des consciences, recyclage de l’argent sale.
La nouvelle banalité du mal, que n’ont pas atteint les récents procès politiques qui se sont déroulés au Cambodge, se situe aussi dans cette criminalité organisée sur laquelle le monde ferme les yeux.