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UNE ENFANCE EN ENFER Cambodge, 17 avril 1975 – 8 mars 1980

UNE ENFANCE EN ENFER Cambodge, 17 avril 1975 – 8 mars 1980
9782221103104[1]
Malay PHCAR
«J’ai écrit ce livre pour témoigner de l’horreur du régime khmer rouge en espérant que la folie des hommes ne les conduirait plus jamais à de telles extrémités.»
Le 17 avril 1975, les Khmers rouges prennent Phnom Penh et donnent l’ordre insensé d’évacuer ses trois millions d’habitants. Pour Malay Phcar, qui vivait dans la capitale cambodgienne une enfance heureuse avec ses huit frères et soeurs, commence le long exode vers la «rééducation rurale». Sur la route jonchée de cadavres qui le mène en exil avec sa famille et des centaines de milliers d’autres, il comprend mal ce qui est en train de se passer: il n’a que neuf ans. L’exode est long, épuisant. Les Phcar sont déplacés de village en village, à pieds ou dans des wagons à bestiaux. En route, ils sont séparés de la soeur aînée, la préférée de Malay. Dans le village ou la famille est finalement assignée, commence une progressive descente aux enfers. Malay découvre le manque d’hygiène, la famine, le mépris affiché des Khmers rouges pour la vie humaine ; il voit les liens sociaux se désagréger devant la misère et les morts successives. Une seule obsession chasse toutes les autres: manger pour survivre. Bientôt, la maladie et l’épuisement lui enlèvent son père et sa mère. Il est ensuite séparé de ses frères. Envoyé en camp de travail, il lutte jour après jour pour survivre à ce régime barbare. Ce que Malay ignore alors, c’est que le système, miné de l’intérieur, est en totale déliquescence. Bientôt, l’armée vietnamienne vient chasser les Khmers rouges, apportant au jeune garçon et à ses deux petits frères survivants l’espoir incrédule de la liberté.Pourtant, c’est un autre exil aveugle, dans lequel leur plus jeune frère disparaîtra, qui attend les survivants, car le pays est livré aux combats. Un exil qui continuera à mener Malay de camp en camp, vers les restes d’une famille qui le rejette, puis vers une Thaïlande qui repousse les Cambodgiens affamés. Malay réussit pourtant à entrer en Thaïlande, et là, ce sont finalement les retrouvailles avec la soeur disparue et le départ pour la France et la liberté. La fin d’une errance de quatre ans, qui aura décimé quasiment toute sa famille et fait de son enfance un enfer.
Le Cambodge face à ses démons, par Olivier Weber

La loi des séries s’est internationalisée

D’après cette loi des séries de catastrophes qui s’internationalisent de Bungladesh au Cambodge; Et si ses pays se mettront à la mode éthique, combien d’emplois seront créés ?

« L’Organisation Internationale du Travail (OIT) appelle depuis plusieurs mois à un nouvel accord de branche entre gouvernement, patrons d’usine et syndicats. «A part le Bangladesh, le Cambodge est l’un des endroits les moins chers au monde… », Libération.fr

Mode éthique 2010, Ethical Fashion Show Paris, reportage de Malay Phcar
2010 – Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
« La mode sert à se rendre beau, mais il y a des gens qui souffrent à cause de la fabrication. »A dit Isabelle Quéhé fondatrice du salon de mode éthique.

http://you.leparisien.fr/actu/2010/10/04/mode-ethique-3893.html

« Stand Up Paddle, Un Breton Parisien En Normandie », réalisée par Malay Phcar

 

« Stand Up Paddle, Un Breton Parisien En Normandie », réalisée par Malay Phcar

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Marc Audrézet est passionné de la voile. Après un dernier regard sur les prévisions marines faisant espérer du vent, décision est prise de passer le week-end en Normandie pour l’une des toutes dernières sessions de l’année … en vain. En effet, Eole n’a pas daigner se montrer. Peu importe, ce sera Stand Up Paddle (SUP). Ce fut bien la dernière session de l’année par 8 petit °C.

SUPer : Marc Audrézet Prises de vues : Malay Phcar

Musiques :  * Bryyn – Summer is Over,  * Hot Fiction – Manner Of Travelling,  * Dieela – The Little Journey