Archives par étiquette : France
Windsurf à Courseulles
Windsurf à Courseulles, avec Marc AUDREZET; réalisé par Malay PHCAR – janvier 2014
COURSEULLES fut une des plages du débarquement des alliés de la France Libre
70ème Anniversaire de la Bataille de Normandie
Le 6 juin 1944, la plage de Courseulles faisait partie du secteur Mike de Juno Beach. La prise de Juno Beach fut assignée à la 3e Division d’infanterie canadienne commandée par le major-général Rodney Keller. Le secteur Mike devant Graye-sur-Mer et Courseulles devait être contrôlé par la 7e brigade appuyée par le 6e régiment blindé canadien (1st Hussars). Malgré la mer démontée qui interdisait une mise à l’eau aisée des chars amphibies, quelques chars des 1st Hussars purent être mis à terre pour la 7e brigade contrairement à la situation à Bernières-sur-Mer. Au cours des combats, le tankiste Léo Gariépy tira sur la Kommandantur, le quartier général des communications du secteur. Ce fut sans doute le premier groupe de soldats allemands à être pris vivants de l’opération Overlord. Léo Gariépy revint à Courseulles pour y finir ses jours.
Premier port libéré, le port de Courseulles fut le siège d’une intense activité jusqu’à la mise en service de Port Winston à Arromanches.
Le 14 juin 1944, le général de Gaulle traversa la Manche à bord du navire français La Combattante et débarqua sur la côte entre Courseulles et Graye-sur-Mer. Une croix de Lorraine a été érigée sur un chemin desservant la plage à la limite des deux communes, et une plaque commémorative se trouve près de la maison de la mer, à la sortie du port. (www.Wikipedia.org)
Miss Cambodge en France 2014
Où peut-on pratiquer le Bokator ?
La rhubarbe géante, Gunnera manicata
Appelée rhubarbe géante ou Gunnère du Brésil et de la Colombie, Gunnera manicata est une vivace aux rhizomes traçants que l’on trouve naturellement dans les marécages
Elle est comestible, la tarte à la rhubarbe…
Boxe khmère
La plage
A voir ce soir Envoyé Special, sur France 2; à revoir
La géomorphologie définit une plage comme une « accumulation sur le bord de mer, sur la rive d’un cours d’eau ou d’un lac de matériaux d’une taille allant des sables fins aux blocs ». La plage ne se limite donc pas aux étendues de sable fin ; on trouve également des plages de galets et, dans les cas des blocs les plus gros, des plages appelées beach-rock.
Une libellule normande
Le cerf-volant
UNE ENFANCE EN ENFER Cambodge, 17 avril 1975 – 8 mars 1980
UNE ENFANCE EN ENFER Cambodge, 17 avril 1975 – 8 mars 1980 | ||
Malay PHCAR | ||
«J’ai écrit ce livre pour témoigner de l’horreur du régime khmer rouge en espérant que la folie des hommes ne les conduirait plus jamais à de telles extrémités.» | ||
Le 17 avril 1975, les Khmers rouges prennent Phnom Penh et donnent l’ordre insensé d’évacuer ses trois millions d’habitants. Pour Malay Phcar, qui vivait dans la capitale cambodgienne une enfance heureuse avec ses huit frères et soeurs, commence le long exode vers la «rééducation rurale». Sur la route jonchée de cadavres qui le mène en exil avec sa famille et des centaines de milliers d’autres, il comprend mal ce qui est en train de se passer: il n’a que neuf ans. L’exode est long, épuisant. Les Phcar sont déplacés de village en village, à pieds ou dans des wagons à bestiaux. En route, ils sont séparés de la soeur aînée, la préférée de Malay. Dans le village ou la famille est finalement assignée, commence une progressive descente aux enfers. Malay découvre le manque d’hygiène, la famine, le mépris affiché des Khmers rouges pour la vie humaine ; il voit les liens sociaux se désagréger devant la misère et les morts successives. Une seule obsession chasse toutes les autres: manger pour survivre. Bientôt, la maladie et l’épuisement lui enlèvent son père et sa mère. Il est ensuite séparé de ses frères. Envoyé en camp de travail, il lutte jour après jour pour survivre à ce régime barbare. Ce que Malay ignore alors, c’est que le système, miné de l’intérieur, est en totale déliquescence. Bientôt, l’armée vietnamienne vient chasser les Khmers rouges, apportant au jeune garçon et à ses deux petits frères survivants l’espoir incrédule de la liberté.Pourtant, c’est un autre exil aveugle, dans lequel leur plus jeune frère disparaîtra, qui attend les survivants, car le pays est livré aux combats. Un exil qui continuera à mener Malay de camp en camp, vers les restes d’une famille qui le rejette, puis vers une Thaïlande qui repousse les Cambodgiens affamés. Malay réussit pourtant à entrer en Thaïlande, et là, ce sont finalement les retrouvailles avec la soeur disparue et le départ pour la France et la liberté. La fin d’une errance de quatre ans, qui aura décimé quasiment toute sa famille et fait de son enfance un enfer. | ||
Le Cambodge face à ses démons, par Olivier Weber |